Urgence risque expulsion père solo

Bonjour à toutes et à tous,

Je sais que beaucoup sont des situations pires que la mienne et j’ai des scrupules à agir ainsi, mais je ne vois pas d’autre issue pour tenter de sortir de l’impasse dans laquelle je me trouve aujourd’hui et éviter de « finir » à la rue, situation dont l’idée me terrifie et dont il serait encore plus difficile de sortir...

Je m’appelle Alex, 44 ans, père célibataire d’un ado qui vit avec moi (sans contribution de la part de sa mère qui n’a pas les ressources suffisantes) et d’une petite qui depuis octobre 2020 habite loin d’ici avec sa mère et que j’essaie tant bien que mal de voir au maximum (droit de visite et d’hébergement sur les moitiés de vacances scolaires, prochain « séjour » le mois prochain). J’ai commencé à verser une pension alimentaire dès la séparation avec la maman sans attendre le jugement la fixant. Mes enfants, nés de deux unions différentes, sont ma vie et il est hors de question que je les abandonne de quelque manière que ce soit...

Actuellement, je suis au RSA après avoir atteint il y a quelques mois la limite de mes droits Pôle Emploi et entrepreneur (non-rémunéré pour le moment) avec des projets, notamment un projet écologique, qui ont pris l’eau en raison d’une succession de drames personnels et familiaux concentrée sur 2019-2020, le contexte sanitaire n’y étant pas non plus étranger. Ces projets, aujourd’hui je peine à les faire repartir pour qu’ils puissent rémunérer mon entreprise, puis moi, mais il y a des perspectives.

Notamment, une perspective de missions importantes, voire une embauche salariée, se profile dans une autre région, dans un secteur associatif qui me plaît beaucoup, mais à une échéance trop lointaine (avril 2022 au plus tôt) pour m’extriquer de ma situation actuelle.

Ces derniers mois, je me suis pleinement concentré sur mon fils, qui était en profond mal-être pour de multiples raisons et au bord du décrochage scolaire. Je considère que sa situation est désormais résolue, aussi bien sur le plan scolaire puisqu’il est en contrat d’alternance depuis octobre dernier pour un bac pro en informatique, que sur le plan du moral (y compris selon sa pédopsychiatre vue l’été dernier et revue ce mois-ci).

Faisant au mieux dans ma situation de père célibataire par ailleurs confronté à une dépression en récidive après quelques mois de « rémission » — après avoir eu un longtemps un mauvais psy, les soins ont repris récemment avec les techniques EMDR et hypnose pour retrouver et traiter de graves traumas qui traînent depuis l’enfance et me pourrissent la vie depuis 40 ans... —, j’ai négligé le reste. Notamment sur le plan professionnel/projets (bien que j’y passe mes semaines entières) et certains aspects administratifs et financiers auxquels j’ai dû mal à me consacrer, faute de visibilité sur une issue favorable...

En particulier, je suis confronté à une grosse dette locative d’environ 5 mois de retard de loyer (en parc privé, logement occupé seul avec mon fils depuis la séparation d’octobre 2020) qui me vaut fort légitimement une assignation du propriétaire en vue d’une expulsion qui pourrait être décidée début mars... Pour suspendre la procédure, il me faudrait, avant la fin février, verser au moins 2 000 euros à l’huissier et trouver un accord pour le remboursement du reste de la dette.

Les aides auxquelles ma situation donne droit sont activées (CAF, aide alimentaire, complémentaire santé solidaire, etc.) et ma famille a été alertée, mais elle ne peut pas m’aider.

Alors j’en appelle à la solidarité collective et à votre bienveillance : une contribution, même modique, accompagnée d’un partage autour de vous, quoi que vous fassiez fera l’affaire.

Avec tous mes remerciements.

Alex

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Merci à tous.