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Créée par Etienne Suzac

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A propos de cette cagnotte

Présentation

 

Certains me connaissent peut-être déjà, m'ont croisé au Txoco, à Lalanne ou aux côtelettes à Luz. Pour les autres, je suis le petit de chez Suzac ! Passionné de cinéma depuis mes premiers boutons d'acnés, j'ai pu, au fil des années, travailler sur de nombreux films et séries, mais c’est auprès de Claude Lelouch que j’ai pu faire mes armes en tant que réalisateur dans ses ateliers du cinéma de Beaune. 

Cette cagnotte a pour but la réalisation d'un film, celui d'une adolescence dans la vallée. Et je veux que ce film soit le plus honnête possible, c'est pourquoi je veux tourner dans le coin, avec des gens du coin et mettre en valeur les partenaires du coin. Et pour ça, j’ai besoin de vous ! 

J’ai besoin de vous car j'en ai assez du regard parisien sur nos campagnes. Je veux avoir la liberté de vous en délivrer une vision authentique, notre vision. Et cette liberté, vous pouvez me l'offrir en participant à cette cagnotte. Je vous remercie sincèrement pour votre contribution et vous tiendrai au courant du bon avancement du film qui se tournera dans nos contrés pendant les vacances d'Avril ! A bientôt.

 

Résumé

 

Jeune adolescent d’une quinzaine d’années, Julien est habité par le même problème hormonal que beaucoup de gens de son âge : faire l’amour. 

Biberonné aux films porno, son approche du sexe reste assez sommaire lorsqu’il décide, avec sa bande, de faire le mur pour s’éduquer. Coup de bol, une stripteaseuse vient se produire dans la boîte du coin, le Coco Loco, dans quelques nuits. La fenêtre encore entrouverte et les volets quasiment fermés, Julien disparaît dans la nuit en laissant quelques oreillers sous la couette. 

Les voilà tous les quatre, entre hommes, prêt à en découdre avec la vie. François, Vincent, Félix et Julien, pour se donner confiance pour la suite de la soirée, s’alcoolisent aux cercueils camouflés dans des bouteilles de Yop. Un jeu d’alcool, quelques cartes et beaucoup de cul sec sont interrompus par un gendarme d’un autre temps, éducateur sexuel pour l’occasion, leur révélant un savoir transmis de génération en génération : comment chopper. 

Fort de ces conseils, les quatre ados se dirigent fièrement vers le lieu de leurs fantasmes. Une course de containers, un larcin et quelques gnons plus tard, les voilà devant l’entrée. Ils y sont. La fin de la nuit se chargera de les muer davantage en adulte.

 

 

Note d’intention

 

Depuis deux ans mon esprit vagabonde dans mes souvenirs adolescents, sans trop savoir pourquoi. Une période vaste, remplie d’actes sans conséquence, remplie d’un rien qui changeait tout, d’une insouciance enfantine et d’un rapport aux adultes souvent conflictuel. 

« Je veux pas être comme eux putain », voilà ce qu’on se disait au détour d’une clope, lors d’une perm en face du lycée climatique René Billères. On voulait pas être comme eux, et voilà qu’aujourd’hui, à l’aube de la trentaine, je regarde cette période avec mélancolie. À la recherche d’un temps perdu, de cette insouciance, celle qui te fait croire que le temps est long et qu’on ne meurt jamais, celle qui te fait tout entreprendre avec l’espoir inébranlable de la jeunesse. 

 

Et puis, quand mon hypnotiseur me lance « Pensez au vous qui avait confiance en lui » et que je vois ma gueule d’ado pré pubère en chialant comme une madeleine, je me dis qu’il y a peutêtre quelque chose à creuser là-dedans. Un je ne sais quoi qui fait que je suis devenu cet adulescent un peu froussard, souvent mal à l’aise face au regard des autres, en tout cas toujours dans le besoin de prouver, de prouver que je suis bon, que j’ai réussi. 

Ces autres à qui je ne sais toujours pas dire « non ». 

Qu’est-ce qui a fait qu’à partir du lycée on m’appela l’influençable ? Y-avait-il un acte, un geste, une parole qui avait déclenché tout ça ? Ou étais-je juste né sans courage ? Point de départ d’un adulte troublé, j’ai mis le doigt sur une expérience adolescente que j’ai souvent dédramatisé et que pourtant je n’osais jamais aborder. Raconter ces souvenirs est devenu une nécessité, il fallait que je les mettent en images. Créer autour de ces souvenirs, afin de mieux me comprendre, ne serait-ce qu’un petit peu. C’est ainsi qu’est né ce film. 

 

Tout part donc de Julien, alter ego, ado pré pubère enfermé dans sa chambre trop petite, la main dans le slip. Il a besoin de voir autre chose Julien, il a besoin de tester les limites, du coup dès que sa famille s’endort, il fait le mur. Il veut découvrir la vie nocturne, quitte à se faire gauler. Mais Julien va rencontrer désillusions et actes manqués. Il essaiera de dire non plusieurs fois mais préfèrera faire comme les autres pour se faire accepter. Il sondera la nuit avec son regard encore juvénile, rencontrant des personnages surréalistes presque fantasmés mais jamais rêvés. 

L’influençable raconte cet entre-deux de l’adolescence, ce moment où l’insouciance rencontre la méfiance, où le regard des autres dicte tes actes. Ce moment où bon nombre de libertés s’effacent à jamais. Ce film est construit sans espace, sans temps. Perdre l’autre comme je me suis perdu moi. Je ne voulais pas l’ancrer dans une époque, universaliser mon propos et parler à tous nos passés. Mélanger des références culturelles de mon adolescence au présent. Trouver comment partir de moi pour parler aux autres. Sans oublier que ces souvenirs ne sont que des souvenirs, qu’ils ont disparu dans le temps et que ce temps retrouvé au cours d’une nuit se perdra dans l’obscurité de celle-ci.


Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.

Merci à tous.

Présentation

 

Certains me connaissent peut-être déjà, m'ont croisé au Txoco, à Lalanne ou aux côtelettes à Luz. Pour les autres, je suis le petit de chez Suzac ! Passionné de cinéma depuis mes premiers boutons d'acnés, j'ai pu, au fil des années, travailler sur de nombreux films et séries, mais c’est auprès de Claude Lelouch que j’ai pu faire mes armes en tant que réalisateur dans ses ateliers du cinéma de Beaune. 

Cette cagnotte a pour but la réalisation d'un film, celui d'une adolescence dans la vallée. Et je veux que ce film soit le plus honnête possible, c'est pourquoi je veux tourner dans le coin, avec des gens du coin et mettre en valeur les partenaires du coin. Et pour ça, j’ai besoin de vous ! 

J’ai besoin de vous car j'en ai assez du regard parisien sur nos campagnes. Je veux avoir la liberté de vous en délivrer une vision authentique, notre vision. Et cette liberté, vous pouvez me l'offrir en participant à cette cagnotte. Je vous remercie sincèrement pour votre contribution et vous tiendrai au courant du bon avancement du film qui se tournera dans nos contrés pendant les vacances d'Avril ! A bientôt.

 

Résumé

 

Jeune adolescent d’une quinzaine d’années, Julien est habité par le même problème hormonal que beaucoup de gens de son âge : faire l’amour. 

Biberonné aux films porno, son approche du sexe reste assez sommaire lorsqu’il décide, avec sa bande, de faire le mur pour s’éduquer. Coup de bol, une stripteaseuse vient se produire dans la boîte du coin, le Coco Loco, dans quelques nuits. La fenêtre encore entrouverte et les volets quasiment fermés, Julien disparaît dans la nuit en laissant quelques oreillers sous la couette. 

Les voilà tous les quatre, entre hommes, prêt à en découdre avec la vie. François, Vincent, Félix et Julien, pour se donner confiance pour la suite de la soirée, s’alcoolisent aux cercueils camouflés dans des bouteilles de Yop. Un jeu d’alcool, quelques cartes et beaucoup de cul sec sont interrompus par un gendarme d’un autre temps, éducateur sexuel pour l’occasion, leur révélant un savoir transmis de génération en génération : comment chopper. 

Fort de ces conseils, les quatre ados se dirigent fièrement vers le lieu de leurs fantasmes. Une course de containers, un larcin et quelques gnons plus tard, les voilà devant l’entrée. Ils y sont. La fin de la nuit se chargera de les muer davantage en adulte.

 

 

Note d’intention

 

Depuis deux ans mon esprit vagabonde dans mes souvenirs adolescents, sans trop savoir pourquoi. Une période vaste, remplie d’actes sans conséquence, remplie d’un rien qui changeait tout, d’une insouciance enfantine et d’un rapport aux adultes souvent conflictuel. 

« Je veux pas être comme eux putain », voilà ce qu’on se disait au détour d’une clope, lors d’une perm en face du lycée climatique René Billères. On voulait pas être comme eux, et voilà qu’aujourd’hui, à l’aube de la trentaine, je regarde cette période avec mélancolie. À la recherche d’un temps perdu, de cette insouciance, celle qui te fait croire que le temps est long et qu’on ne meurt jamais, celle qui te fait tout entreprendre avec l’espoir inébranlable de la jeunesse. 

 

Et puis, quand mon hypnotiseur me lance « Pensez au vous qui avait confiance en lui » et que je vois ma gueule d’ado pré pubère en chialant comme une madeleine, je me dis qu’il y a peutêtre quelque chose à creuser là-dedans. Un je ne sais quoi qui fait que je suis devenu cet adulescent un peu froussard, souvent mal à l’aise face au regard des autres, en tout cas toujours dans le besoin de prouver, de prouver que je suis bon, que j’ai réussi. 

Ces autres à qui je ne sais toujours pas dire « non ». 

Qu’est-ce qui a fait qu’à partir du lycée on m’appela l’influençable ? Y-avait-il un acte, un geste, une parole qui avait déclenché tout ça ? Ou étais-je juste né sans courage ? Point de départ d’un adulte troublé, j’ai mis le doigt sur une expérience adolescente que j’ai souvent dédramatisé et que pourtant je n’osais jamais aborder. Raconter ces souvenirs est devenu une nécessité, il fallait que je les mettent en images. Créer autour de ces souvenirs, afin de mieux me comprendre, ne serait-ce qu’un petit peu. C’est ainsi qu’est né ce film. 

 

Tout part donc de Julien, alter ego, ado pré pubère enfermé dans sa chambre trop petite, la main dans le slip. Il a besoin de voir autre chose Julien, il a besoin de tester les limites, du coup dès que sa famille s’endort, il fait le mur. Il veut découvrir la vie nocturne, quitte à se faire gauler. Mais Julien va rencontrer désillusions et actes manqués. Il essaiera de dire non plusieurs fois mais préfèrera faire comme les autres pour se faire accepter. Il sondera la nuit avec son regard encore juvénile, rencontrant des personnages surréalistes presque fantasmés mais jamais rêvés. 

L’influençable raconte cet entre-deux de l’adolescence, ce moment où l’insouciance rencontre la méfiance, où le regard des autres dicte tes actes. Ce moment où bon nombre de libertés s’effacent à jamais. Ce film est construit sans espace, sans temps. Perdre l’autre comme je me suis perdu moi. Je ne voulais pas l’ancrer dans une époque, universaliser mon propos et parler à tous nos passés. Mélanger des références culturelles de mon adolescence au présent. Trouver comment partir de moi pour parler aux autres. Sans oublier que ces souvenirs ne sont que des souvenirs, qu’ils ont disparu dans le temps et que ce temps retrouvé au cours d’une nuit se perdra dans l’obscurité de celle-ci.

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Créée le 03-10-23

Qui Participe ?

3 participants

Anonyme

 

Anonyme

 

Philippe
ABADIE
 

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