HELP Kabylie sinistrée
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Créée par Nacira ABROUS
Here is a funding pots launched to support in rebuilding a sustainable Kabylia, which is lately fighting against the ravages of so many criminal fires
Kabylie : Incendies criminels meurtriers coïncidant avec l’aggravation de la pandémie de la Covid-19
Des incendies de grande ampleur
La population a épuisé toute ses ressources dans la lutte contre les flammes. La situation est très grave. De nombreux blessés, brûlés et déshydratés, des familles sans abri, des bêtes atteintes.
Certaines régions sont dévastées. L'écosystème n'est pas en reste.
Aujourd’hui nous avons besoin de l’aide de toutes et de tous.
Aussi infime soit votre aide, votre geste compte pour chaque famille sinistrée.
La survie et la reconstruction sont aujourd'hui des urgences. L'hiver va plonger ces familles dans le besoin. Aidons les comme nous pouvons, à surmonter ce moment difficile.
N'hésitez pas à partager autour de vous, chaque geste symbolique compte !
Avec nos remerciements anticipés.
Nacira ABROUS pour :
Collectif d' Aix-en-Provence en France, initiative humanitaire spontanée soutenue par :
- le Cabinet CStim-R Neuropsychologie clinique.
- l'ONG Tamazgha (Provence et Paris)
- les amis, les connaissances et les anonymes
contact : aideurgencekabylie@gmail.com
Ici, vous pouvez apporter votre contribution à la cagnotte en cliquant sur "Je Participe" :
• Les participations sont libres
• Le site est entièrement sécurisé.
Merci à tous.
Créée le 13-08-21
MERCI A TOUS
Merci à tous les donateurs
amis, collègues, familles et autres donateurs solidaires
Notre geste compte
Pour infos et suivi de vos dons ecrire sur cette adresse d'urgence créée durant les incendies: aideurgencekabylie@gmail.com
Merci à la plateforme On.Participe.fr pour la réactivité et les conseils prodigués
Fin de la levée/cagnotte solidaire et humanitaire/Tanemmirt
Je tiens a remercier tous les participants : amis, collegues, famille et donateurs non connus de nous.Votre geste compte
Merci au collectif d'Aix en Provence ainsi que l'ONG Tamazgha et le Cabinet C Stim R d'Aix en Provence pour le parrainage impliqué
Tous pour votre confiance
NB: Toute demande de suivi des dons émanant de donateurs non connu physiquement de nous sera soumise a controle de l' identite du demandeur.
Nacira ABROUS, initiatrice de la cagnotte solidaire et humanitaire sur OnParticipe.fr
Pour infos et suivi de vos dons m ecrire sur : aideurgencekabylie@gmail.com
retard le 14 septembre 2021
INFORMATION La cagnotte étant soumise à contrôle et demande de justificatifs parfois improbables comme les devis, par la plateforme et la banque en charge du transfert j'informe l'ensemble des contributeurs de l'éventualité d'un long retard. merci de votre compréhension
Il aurait été souhaitable que la plateformes informe les initiateurs des levées de fonds dans un espace autre que la case à cocher conditions CGU. C'est à dire dans le champs "créer une cagnotte". Restons optimistes.
Reconstruire, reboiser, l'espoir, le retour : vivre la Kabylie le 05 September 2021
Tristesse et lumière
Cavaliers du feu Yasmine et les autres
Chants et textes dédiés le 20 August 2021 le 20 août 2021
S ccna lqayen Mirza Bouadi
Mi nwala tafat
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Farid Abache auteur, ecrivain bilingue et interprète de ses propres textes en langue kabyle
Ecouter sur YouTube
Quelques rimes et proses
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« Tout comme dans Antigone, ils nous empêcheront d enterrer nos morts...sans la présence du grand Mufti »Arezki Rabia Poète et écrivain.
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« Ur liɣ amelɣiɣ
Acimi i ken-bɣiɣ
Tudert yid-wen d aẓekka
Ula d asmi rɣiɣ
Tettwalim-iyi nɣiɣ
Yid-wen ulac azekka »Ziri At Maamer
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« Un mauvais père ne défend pas son enfant victime d'injustice, il le culpabilise et le punit. Et il appelle cela, toute honte bue, "l'éducation". Il en est de même de certains Kabyles, pour ne pas affronter ceux qui brûlent leur terre, ils préfèrent maudire celle-ci et leurs origines » Romain Caesar, écrivain.
17 August 2021 le 17 août 2021 le 17 août 2021 le 17 août 2021
Photo PRO Studio Medjkane
Un peu de lecture : "ET MAINTENANT… ?" Allas DI TLELLI
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[Médusé par le désastre et vidé de tous mes mots, c’est péniblement que j’ai dû aller au bout de cette publication. Toutes mes excuses pour les lacunes et éventuelle surcharge. Dans de telles circonstances, les mots peuvent dépasser la pensée ou en être à la traîne].
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_____ Au milieu de la tragédie multidimensionnelle que traverse présentement la Kabylie, est-ce décent de parler pendant qu’il est urgent de faire, sans savoir que faire ni par où commencer ? Que dire qui n’a pas été dit, sinon la déchirure qui est celle de tous les Kabyles, où qu’ils soient, en ces temps si difficiles et si sombres de notre histoire contemporaine.
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_____ Pour autant, il ne s’agit pas ici de sombrer dans la subjectivité pour contrecarrer la désinformation et la propagande officielle et officieuse qui sont à l’œuvre, en amont et en aval de chaque cruauté. Il serait donc insensé de ne pas admettre que des incendies de forêts plus ou moins « naturels » et/ou involontaires, ont de tout temps existé. Ainsi, le carburant ordinaire des incendies est divers : le stress hydrique lié à une faible pluviométrie pendant l’hiver qui se traduit par un assèchement du couvert végétal forestier, la canicule qui se retrouve ravigotée par la théorie des « trois 30 », à savoir la température qui dépasse les 30°C, la vitesse du vent qui dépasse les 30 km/h et le taux d’humidité inférieur à 30%, la quasi absence de la sylviculture qui génère un sous-bois de plus en plus dense, les décharges sauvages situées dans les maquis, l'exploitation apicole anarchique, les mégots de cigarettes... à cela s’ajoute les causes criminelles dont les incendies qui ciblent des terrains convoités pour la construction. Cet approximatif condensé de causes n’aurait jamais produit, chaque année, autant d’incendies dévastateurs, si la protection civile n’était pas aussi réduite en moyens humains et en matériel approprié, et l’administration, dans tous ses paliers concernés, n’était pas démissionnaire, laxiste et défaillante. C’est aussi à ce niveau que la récidive puise sa raison d’être et, in fine, que l’anti-kabylisme intervient d’une manière directe ou pas.
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_____ Présentement, c’est la consternation et une douleur profonde face aux ravages que laissent derrière eux, les gigantesques incendies dont la simultanéité de leurs départs, le mode opératoire et le choix du moment, ne laissent plus aucun doute quant à leur origine criminelle et synchronisée qui, disons-le tout de suite, dépasse trop le simple fait d’un ou de quelques pyromanes isolés. La volonté de provoquer le plus de dégâts possibles, autant sur le plan de la faune et de la flore que sur celui des biens et des vies humaines, est une autre évidence qui impose désormais une véritable halte pour aborder sans rechigner et sans détours, les véritables questions qu’une partie des nôtres ont, jusque-là, fuies ou éludées pour diverses raisons. Surtout, pour de très mauvaises raisons.
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_____ Impuissance grandissante face à la violence inouïe qui broie tout bon sens, le moindre doute, toute espérance dans les vieux schémas et les solutions politiques inscrites dans le cadre d’un « changement » ou d’une quelconque « refondation » d’un non État dont le socle idéologique n’a jamais été remis en cause d’une manière tranchée par tous les opposants de la basse-cour.
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_____ Incompréhension, colère et rage saisissantes en guise d’exutoire éphémère face à une entreprise luciférienne inscrite dans la durée. Le drame réside justement dans cette dialectique qui empêche toute solution qui décampe les sentiers battus. La vision de forêts dévastées par des monstres insatiables qui s’introduisent dans les hameaux, d’un ciel rougeâtre et des collines cernées par une sombre fumée, de la cendre qui, telle de la neige, tombe au gré d’un vent qui brûle la peau et qui annonce le tour imminent aux zones encore épargnées, des populations qui fuient leurs villages où des maisons, des cultures, des élevages et des véhicules sont calcinés, des cris hystériques d’hommes saisis par l’effroi et de femmes paralysées par le cataclysme qui ne laisse aucune porte de sortie aux assiégés, des blessés et des morts dans des scènes aussi déchirantes qu’apocalyptiques que personne n’a jamais cru voir en Kabylie du 21e siècle… voilà où en est la Grèce en haillons décrite il y a un siècle par Camus.
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_____ Dans ce décor de fin du monde, chaque question que se pose le quidam exprime un ressenti profond et un besoin de réagir à une situation singulièrement traumatisante, mais, hélas, pas forcément une projection. C’est le propre de toute situation d’urgence où il faut parer au plus pressé. Le pire, c’est la phase manipulation qui s’enclenche irrémédiablement après coup, pour permettre au pyromane de se présenter en sauveur et d’orienter le regard du sinistré qui, hagard et ébranlé, se retrouve-t-il à la merci de tous les vents, de toutes les exploitations et de toutes les formes d’inimitié qui, pour l’occasion, se montrent sous leurs plus beaux atours. Ainsi, on punit la Kabylie pour l’empêcher de s'épanouir et de s’émanciper, on la culpabilise et, souvent, on s’en solidarise juste après et avec ostentation, pour le même dessein. Pourtant et sans relater une fois de plus, tout un siècle d’anti-kabylisme, on ne peut qu’être consterné par la succession des coups portés à une Kabylie qui semble, plus que jamais, la cible d’une entreprise d’anéantissement qu’elle a peut-être trop sous-estimée.
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_____ De l’emprisonnement abusif des militants kabyles jusqu’à l’assassinat survenu le 11 août 2021 aux At Yiraten(1), en passant par l’opération « Zéro Kabyle » lancée, en août 2019, à Mostaganem, les pressions exercées sur les centres de santé ayant abouti au rejet irresponsable de l’aide apportée par l’Aza rouge durant la première vague de la crise sanitaire liée à la Covid-19, et plus récemment, la bave génocidaire d’un islamiste établi à Londres qui a exprimé impunément son rêve d’extermination en Kabylie comme le FIS l’avait exprimé à El Harrach, la farce commise le dimanche 25 avril 2021 par le ministère algérien de la Défense, la décision inique et périlleuse du mardi 18 mai 2021, l’ordonnance n° 21-08 du 8 juin 2021 portant modification apportée au code pénal, entrée en vigueur le 9 juin 2021, qui élargit d’une manière absolue et outrancière la définition de l’acte terroriste à travers les articles 87 bis, 87 bis 13 et 87 bis 14 qui, de fait, font tomber dans leur champ d’application, la moindre action, idée ou propos politiques ne s'inscrivant pas dans le cadre institutionnel fixé par le régime algérien, les marches folkloriques du vendredi qui n’étaient maintenues, en pleine épidémie de la Covid-19, qu’en Kabylie, la foudroyante vague de contamination et l’hécatombe qui s’en sont suivies ; rappelant dans la foulée, la vétusté des quelques infrastructures hospitalières qui datent de l’époque française, et mettant en exergue une crise d’oxygène à l’origine du décès de très nombreuses personnes… le communiqué de l’Ambassade d’Algérie en France du 06 août 2021 visant à freiner, voire à bloquer le formidable élan de solidarité des Kabyles de la diaspora, le déclenchement synchronique des incendies dès le 10 août 2021, coïncidant bizarrement avec le jour de l’an arabo-musulman et une hausse importante des températures accompagnée d’un vent chaud, annoncée quelques jours avant par un bulletin spécial des services de la météorologie, l’abandon des villages à leur sort face à des flammes dévastatrices dont la vitesse de progression a stupéfié toute la Kabylie, l’absence – suspecte – du moindre appel à une aide étrangère tant qu'il était encore temps, pire, le refus de l’aide proposée par certains pays et ce, avant que le président français ait annoncé tardivement l’envoie de trois avions… la logique belliqueuse de l’État algérien vis-à-vis de la Kabylie ne laisse ainsi plus aucun doute quant à son caractère prémédité et inscrit dans la durée.
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_____ Aussi étrange que cela puisse paraître, ce tableau, très loin d’être exhaustif et en aucun cas le sous-produit d’une posture victimaire, est balayé du revers de la main par les éclaireurs du pouvoir et les boy-scouts de l’intégrisme islamiste ainsi que par un journalisme, d’ici et d’ailleurs, fade, assurant la promotion à de cyniques aboyeurs publics ; un journalisme rabâcheur et piètre, un journalisme de sape et un journalisme servile au sommet de l’irrévérence.
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_____ Les faits sont là, d'autres viendront, plus têtus que jamais. Leur Livre noir reste à faire. Cependant, si les incendies actuels, au-delà de leur ampleur inédite et de leur récurrence, viennent confirmer l’origine humaine de la majorité d’entre eux, ils n’énoncent pas moins la préméditation à une échelle importante qui les a sous-tendus. Aussi et à l’exception de quelques incorrigibles impubères politiques qui continuent de crier à la politisation des incendies, tous ceux qui, durant les années précédentes, ont refusé d’admettre cette réalité, ont fini, aujourd’hui, par se rendre à l’évidence. Pour autant, nous contenterons-nous encore d’établir des constats en croyant pouvoir ainsi relever le sidéral défit de la reconstruction si tant est que cela soit « autorisé » ? Est-ce avec des constats ô combien précis et fondés et de la colère nue que nous pourrons dépasser un tel traumatisme, et, surtout, en éviter les prochains, car, au vu de tous les éléments probants qu’on a pu relever ici et là durant ce qui conviendrait d’appeler désormais « l’été noir de Kabylie », il serait irresponsable de ne pas y déceler les fort probables prémices d’autres drames à venir ; ce qui se passe en ce moment n’étant vraisemblablement qu’une étape parmi tant d’autres, d’une entreprise d’annihilation plus globale dont la mise en marche est, par définition, irréversible.
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_____ Au milieu de cet embrasement général ouvert à toutes les éventualités et provoqué au milieu d’un pic épidémique sans précédent et dont on appréhende sérieusement le prochain rebond, une certitude semble émerger : d'une manière ou d'une autre et où que nous soyons, nous sommes toutes et tous, Kabyles que nous sommes et amis de la Kabylie dans tous les pays, charcutés et mutilés pour toujours, par cet acte de guerre attifé qui terrasse et pétrifie notre patrie avec une férocité inédite. De ce fait, il y aura inévitablement, à court, moyen et long terme, des conséquences sanitaires, économiques, écologiques, sociales, démographiques, sécuritaires et politiques. Il reste à espérer que nous ne perdrions pas la maîtrise de la situation et pour ce faire, la réaction doit, sur-le-champ, laisser place à l’action(2) et à un nouveau mode de raisonnement politique. Aussi, il faut mettre ex abrupto un terme à l’auto-culpabilisation et ce, pour ne pas perdre de vue la dimension politique et l’étendue du désastre ainsi que ses innombrables morts, blessés, sans-abris…qui ne doivent pas être relégués, sous l’effet de manœuvres macabres et autres braiments de quelques hurluberlus de service, en victimes de seconde zone. Sur un autre plan, l’émotion légitime et naturelle ne doit pas faire l’économie de la lucidité et de la sagesse. L’organisation autonome, la discipline, l’extraordinaire solidarité kabylo-kabyle et l’héroïsme qui ont prévalu face à la muraille de feu qui sévit depuis une semaine, doivent être maintenus et consolidés pour, d’abord, faire cautériser au fer rouge cette blessure historique, ensuite, pour ne laisser personne sur le carreau et, enfin, pour ouvrir des perspectives nouvelles qui soient à la hauteur de la gravité de l’heure.
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_____ À toutes les familles et à tous les villages endeuillés, je tiens à adresser mes plus sincères condoléances.
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Allas DI TLELLI
15/08/2021
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PS : À nos prisonniers politiques qu'on a tendance à oublier et aux victimes innocentes et expiatoires de la rafle de ces derniers jours aux At Yiraten, j'apporte tout mon soutien et toute ma solidarité, tout en condamnant fermement cette injustice qui frappe au milieu de la désolation, ainsi que toute la mise en scène y afférente.
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Notes :
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(1) Ce crime clairement orchestré, n'aurait jamais pu se produire sans la présence équivoque, soudaine, nombreuse et inédite, des étrangers aux At yiraten... Les incendies qui ravagent chaque année la Kabylie n'ont jamais attiré le moindre non Kabyle dans les villages touchés, pourquoi cela est-il le cas cette fois-ci ? La question mérite d'être posée.
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L'espoir, le retour de nos oliviers sacrés le 17 août 2021
Les mots de Hajira Oubachir /Portrait Mirza Bouadi le 17 août 2021
Di tugdi d usqizzeb yetlaled Kennu
Kennu ineq tirugza
Awal n Ameqqran At Ittura
Awal n Hocine Louni 17 ghuct
Anebdu n 2021 yugar tafsut n 2001.
Ugar n 160 i yettwanɣan, imeyyaten n yimejraḥ d wayendin n wid ur nban. Rnu-yas ixxamen yerɣan, tizemrin, lmal, tiẓegwa...
Adabu yebɣa ad yesderɣel medden, ad iɣum iṭij s ubeḥri, yebɣa ad nessusem ɣef tmenɣiwin-agi !!!
Contribution Hocine Ait Amara Pensee pour les victimes ...en musique le 17 août 2021 le 17 août 2021
« La Kabylie brule,nos ames aussi La Kabylie est au-dessus de tout et de tous. La Kabylie n'est ni un fond de commerce ni un projet politique. Elle est notre terre, notre patrie, notre existence." H.A.A © Musique : Lakhdar Sennane Chanteur Kabyle Interpretation : Hocine Ait Amara" musicien et linguiste
Appel de Salim Meksem infirmier secteur public le 15 août 2021
6 min ·
Leses aides en matos médical doivent être acheminées versles EPSP et les centres de soins, eux seuls savent y faire.
La polyclinique d'At Dwala manque de :
-LR (liquide de réhydratation)
-Lames Bistouri
-Masques de nébulisation (Aérosol)
-Masques et lunettes d'oxygénothérapie.
-Materiel de protection, camisoles, surblouses...
L'horreur le 15 août 2021 le 15 août 2021
Source Slimane et Muhend Azwaw : Facebook
Enterrements/familles décimées
un drame écologique le 15 août 2021 le 15 août 2021
Ahviv Mekdam il était une fois la Kabylie
don de sang alerte
Aux volontaires qui peuvent donner du sang le CHU de Tizi Ouzou au Centre de transfusion sanguine dit CTS à l'Hopital universitaire de Tizi Ouzou
organise trois jours (16-17-18 août) de collecte de sang pour les victimes des incendies.
vidéo
Zaouïa Sidi Youcef le 15 août 2021 le 15 août 2021
Mazal le feu gagne  Zaouia Sidi Youcef, une grande foret, une extension de Taxuxt brule encore
Don Dubhan
L'équipe espagnole quatre pilotes de canadaire 15 août 2021
L'équipe espagnole est composée de quatre femmes pour piloter les canadairs.
Appel de Mohand Sarni
Après les tristesses pour nos pertes humaines réservons une part de nos sentiments pour notre faune et notre flore complètement dévastées comme ce pauvre chacal complètement déshydraté qui n'ayant plus un seul cm de son espace naturel est venu se réfugier à l'intérieur du village.. J'ai contacté une association qui active du côté de tizi ouzou mais ils n'ont pas de siège.. Si vous connaissez un groupe ou une personne ..un vétérinaire bénévole...qui puisse le remettre sur pied contactez moi au 0555 72 17 56..en attendant nous essayerons de faire avec le sympathique Saïd notre mieux pour le sauver et bien sûr le relâcher..Mohand Sarni
Jugurta ADLI texte et photo
Nous n'allons jamais quitter nos montagnes de Kabylie, nous allons te faire battir pour les générations futures.
Nous n'avons pas de pays de rechange, nous n'avons qu'un seul pays qui s'appelle Algérie et nous n'avons qu'une seule région qui s'appelle Kabylie coeur et poumon de l'Afrique du Nord.
Tizi Ouzou, la kabylie va renaître de ses cendres. Ce n'est qu'une question de temps.
Jugurta ADLI, bénévole, Taguemount Azzouz Kabylie
Photo bénévole Salim MEKSEM, personnel médical, Kabylie
De Samia Zenati Douici (Kabylie) le 15 August 2021
En ces jours d'affliction, j'aurais mieux aimé qu'on ne fît point de prière, point de prêche, si éloquent qu'il soit, dans ces champs brûlés, et qu'on ne damnât personne sous ce ciel d'asphalte. Je voulais voir seulement la nature frissonner de tristesse ou d'amour sous un manteau de cendres.
Pourquoi entrouvrir le ciel au lieu d'écouter la terre, perdre du temps à plaider pour Dieu ? il se défend tout seul dans le champ, et chaque matin lui dit sa prière, les oiseaux malgré tout chantent, les tiges dorés de l'épi se courbe et s'incline sous le grain de blé avant de suffoquer à la première fumée...
laissons-nous croire ailleurs, sans nous maudire.
cela dit, je m'incline et salue, toute émue, ce poète, venu en pleine terre, tout frémissant des bruits sacrés de la nature, et qui rend ces impressions comme un arbre rend son murmure
De Samia Zenati Douici, écrivaine (Kabylie)
Djidji Nait : pour une enquête le 15 août 2021
« Pourquoi refuse-t-on de faire une véritable enquête, approfondie, une investigation sérieuse, autour de l'affaire de Lareb3a n At Yiraten (impliquant également le jeune assassiné)? Faut-il laisser les réseaux sociaux, devenus de sortes de tribunaux virtuels, faire la loi et décréter qui est coupable ou innocent? L'anarchie et le cahos qui règnent actuellement dans les villes et villages de Kabylie ouvrent les portes à tous les dépassements. Tout le monde ne vient pas pour aider, malheureusement !
Et j'ajouterai que le rôle d'un(e) vrai(e) journaliste est d'enquêter et d'être en quête permanente de vérité et non de pleurnicher dernière un écran ou d'inviter ses concitoyens ( victimes d'un phénomène dévastateur) à se repentir d'un crime qu'ils n'ont pas commis !
A bon entendeur... »
Sépultures inédites: familles décimées
Départ simultané des feux
Photo Kabylie de la Soumam
@salim Benkhelifa
#SOS_Kabylie
De la part de l'artiste H'Art Bell
H'Art Bell ©Août 2021
solidarités diverses/ Zira Live ligne rouge/Aix en Provence / le 14 août 2021
Zira Lahouazi une ligne rouge en live sur les réseaux sociaux comme une passerelle
vivres
Pas d'eau pas de médicaments anti covid, nous nous sommes regroupés dans des salles pour survivre
Les Canadair français contre le feu et la détresse le 14 août 2021 le 14 août 2021
Les 2 Canadair et le Beech sont arrivés en Algérie.
Les premiers largages ont été réalisés pour faire face aux feux de forêt qui touchent la Kabylie.
ça continue hélas le 13 août 2021
Le feu continue de ravager la Kabylie, beaucoup de maisons brulent encore la lenteur de l'acheminement des aide ne facilite pas la situation (message d'une citoyenne de village)
Des familles sans abri, des blessés et des brulés, des bêtes souffrantes....
Harrassées les populations enterrent leurs morts dans la douleur et l'épuisement
Djiga
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- 877 Jours
- 6 Heures
- 40 Min
- 37 Sec
89 participants
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